mercredi 30 décembre 2015

Bundt cake orange-chocolat

Si vous cherchez encore une idée de dessert pour le réveillon du 31, arrêtez tout! Ce cake à l'orange, très moelleux, imbibé de sirop, surmonté d'un glaçage au chocolat et de zestes confits conviendra parfaitement! L'association du chocolat et de l'orange a un vrai goût de fêtes de fin d'année, et l'utilisation d'un moule de type bundt cake, avec une jolie déco, sublime en un clin d’œil un gâteau.

Ingrédients (pour 6 à 8 personnes)*

pour le gâteau
  • 150 g de beurre + 20 g pour le moule
  • 220 g de sucre en poudre
  • 4 oeufs
  • 150 g de farine
  • 1/2 sachet de levure
  • 100 g de poudre d'amande
  • le zeste d'une orange non traitée
pour le sirop
  • 220 g de sucre en poudre
  • 4 oranges non traitées (pour obtenir 25 cl de jus et récupérer le zeste)
pour le glaçage au chocolat
  • 150 g de chocolat
  • 75 g de beurre


Préparation du sirop
Commencer par le sirop.
Lavez et sécher les oranges. Prélever leur zeste à l'aide d'un économe en évitant de prendre le ziste qui est la partie blanche et amère située entre le zeste et la pulpe. Couper le zeste en fines lamelles.
Dans une casserole, placer le sucre, le jus et le zeste des oranges. Faire chauffer à feu doux pendant une petite heure. Arrêter la cuisson lorsque les zestes sont translucides et confits, le sirop épais. Si le gâteau n'est pas prêt, faire réchauffer le sirop juste avant d'en imbiber le gâteau.

Préparation du gâteau
Préchauffer le four à 160°C.
Faire fondre le beurre à feu doux et réserver.
Battre pendant 5 min les œufs et le sucre jusqu'à blanchiment et jusqu'à ce que la pâte triple de volume. Ajouter la farine et la levure tamisées, puis mélanger.
Ajouter le beurre, la poudre d'amande et le zeste de l'orange finement râpé. Mélanger. Verser la pâte dans un moule généreusement beurré. J'ai utilisé ici un moule à kouglof mais tout moule rond avec un trou au milieu, comme les moules à savarin, permettra d'obtenir ce type de résultat qu'on appelle bundt cake.
Cuire pendant 45 à 50 min.

Punchage du gâteau
Démouler le gâteau dès la sortie du four et le placer sur une grille, au-dessus d'un plat, pour que l'excédent de sirop et de glaçage puisse couler. Commencer le punchage (imbibage) avec le sirop qui doit être chaud. Ne pas le verser tout d'un coup mais prendre le temps d'imbiber tout le gâteau en utilisant un pinceau. Ainsi, le sirop est appliqué avec amour et douceur sur toute la surface du gâteau pour être absorbé plus régulièrement! Il est important que gâteau et sirop soient chauds.

Glaçage du gâteau
Faire fondre au bain-marie le beurre et le chocolat. Bien mélanger et homogénéiser. Le chocolat doit être suffisamment liquide et coulant pour être utilisé. De plus, il refroidit et durcit vite, il ne faut donc pas traîner une fois qu'il est retiré du bain-marie.
D'un geste sûr et rapide, le faire couler sur la surface du gâteau et le faire dégouliner tranquillement sur les côtés. Ne pas en mettre trop si vous souhaitez laisser apparaître des coulures.
Attendre quelques minutes que le chocolat se fige pour déposer les zestes d'orange : si le chocolat est encore trop liquide les zestes vont glisser, s'il est trop froid et complètement durci, les zestes ne tiendront pas bien.

Il me restait un peu de sirop et de zestes d'orange que j'ai déposés dans chaque assiette sur la part de gâteau.

Si l'idée de ne servir qu'une tranche de cake pour un dessert de fête ne vous suffit pas, accompagnez-la d'une salade d'agrumes.




* À quelques détails près, la recette est tirée du Saveurs Desserts 2015 ("gâteau aux agrumes"). J'ai supprimé la vanille, ajouté le chocolat et modifié la réalisation du sirop car la recette du magazine ne donnait pas les bonnes indications. Merci Tata Frangipane pour les astuces sirop et de nous l'avoir fait goûter, impossible d'y résister, il était si beau si bon!!!


vendredi 25 décembre 2015

Tampons à encrer de Noël

Comme promis, les tampons encreurs reviennent par ici. En voici une petite flopée préparée pour Noël et dont l'idée vous servira désormais...pour l'année prochaine!
Ma collection s'étoffe petit à petit au gré des saisons et des occasions. Pour Noël, les paquets de cadeaux ont donc eu droit à des sapins, étoiles, sucres d'orge, têtes d'ours et de cerf. Mais mes tampons servent aussi à décorer de jolies cartes, marque-place, carnets et tutti quanti.

Toujours la même méthode : un stylet scalpel, des gommes pas chères du tout trouvées chez les Sœurs Grene et ensuite il ne reste qu'à choisir de jolis motifs simples à reproduire sur une gomme c'est-à-dire qui peuvent s'adapter à un espace plutôt étroit et dont la découpe ne doit pas être trop délicate. Pour le dessin, Pinterest est foisonnant d'idées, en tapant quelques mots clés on trouve très vite des motifs inspirants et simples à adapter ou reproduire.











Très joyeux Noël

à tous!



mercredi 23 décembre 2015

Sapin feuilleté au comté

Grâce à un mélange de cuisine et de bricole, voici un peu de fantaisie pour l'apéritif de Noël avec le sapin feuilleté au comté. Cette recette et ses variantes sont devenues incontournables sur Internet qui prend des airs de forêt. L'idée est rigolote, facile à mettre en œuvre, et le résultat en jette. A mon tour, je sème mon sapin et son pas-à-pas!



Ingrédients (pour un sapin de 40 cm de haut et une trentaine de chutes)
  • 2 pâtes feuilletées
  • quelques CS de crème fraiche
  • du sel
  • du poivre
  • 200 g de comté râpé
  • un jaune d’œuf ou quelques CS de lait



1. Dérouler une première pâte feuilletée. Étaler de la crème fraîche dessus.
2. Couvrir de fromage râpé. Saler, poivrer.
3. Dérouler la deuxième pâte feuilletée. L'enduire également d'un peu de crème fraîche et recouvrir la première pâte avec celle-ci, face crémée vers l'intérieur. Placer au réfrigérateur pour faire refroidir et durcir les pâtes si elles ont trop ramolli.
4. Commencer la découpe du sapin en formant un triangle au-dessus avec un tronc à la base. Dans le triangle, couper horizontalement des lignes en laissant quelques centimètres au centre pour former les branches qui partiront du tronc du sapin. Replacer le sapin au frigo quelques minutes pour former plus facilement les torsades avec une pâte ferme.
5. Tourner chaque branche sur elle-même en torsade. Badigeonner la surface de jaune d’œuf ou de lait à l'aide d'un pinceau.
6. Enfourner une vingtaine de minutes à 180 °C. Il faut que le sapin prenne une jolie couleur dorée. Laisser un peu refroidir et déguster.

Ne laissez pas les chutes se perdre, découpez-les en bandes et torsadez-les également.

lundi 12 octobre 2015

São Miguel aux Açores : carte postale gourmande

Cet été nous sommes partis à la découverte de l'archipel des Açores.
Neuf îles perdues en plein milieu de l'océan Atlantique, cela fait un drôle d'effet quand on y pense. Contrairement à l'imaginaire commun, pas de plages paradisiaques, pas de palmiers, ni de grosses chaleurs. Plutôt un climat tempéré pour ne pas dire trempé, aussi arrosé qu'en Normandie, pour des paysages mi-vallonnés, mi-exotiques et surtout très verts.
Sur chaque île, des climats, des ambiances et des paysages différents. Pour ce premier voyage là-bas, l'île de São Miguel a été un bel avant goût de ce qu'il reste de fantastique, dépaysant et isolé à découvrir dans le reste de l'archipel.
Entre campagne et mer, vous allez voir, on y a trouvé bien plus que des ananas!

Sete Cidades et le Lagoa Azul















Si São Miguel est couverte de prairies, la mer n'est jamais loin. Au milieu de tout ce vert, le long de cette immensité bleue, des petits villages blancs et noirs ponctuent le paysage. Mais São Miguel, ce sont également de nombreux lacs, de magnifiques jardins - peut-être les plus luxuriants jamais visités-, et l'omniprésence des baleines, celles qu'on peut apercevoir encore aujourd’hui mais aussi celles évoquées par le triste souvenir de la chasse. A cela s'ajoute les baignades, toujours insolites, côté terre avec les sources d'eau chaude et côté mer dans les nombreuses piscines naturelles.

Mais se rassasier de paysages est une chose, y ajouter une gastronomie tournée vers la mer et particulièrement locavore a rendu le voyage encore un peu plus riche!
Petit tour d'horizon en quelques adresses et images.



Louvre Michaelense

Cette "épicerie-salon de thé- droguerie" a été notre coup de cœur à Ponta Delgada, la capitale de São Miguel.
Le cadre, qui a conservé les vitrines et le comptoir de l'ancienne apothicairerie, est superbe. Franchir le pas de la porte est comme ouvrir une malle au trésor! Il y a des jolies choses partout, des recoins, des vitrines à ouvrir, des tiroirs à explorer et à chaque fois une nouvelle merveille à découvrir : de bons produits mais aussi de très jolis objets aux motifs de baleines, sardines, azulejos, etc. Les biscuits et gâteaux sont délicieux, la sélection de fromage très très bonne, les boîtes de conserve aussi jolies que de qualité. Ah! Et le gâteau au chocolat! Je vous mets au défi d'y résister lorsqu'il est en train de cuire dans l'arrière-boutique! Cerise sur le gâteau, le tout est à prix très doux!

Louvre Michaelense
8 da Rua José
António d'Almeida
Ponta Delgada
São Miguel


























Tasca

Tasca est une institution à Ponta Delgada. L'adresse est très fréquentée des locaux et sous ses airs de taverne, la grande salle est souvent comble. On trouve toutes les spécialités de la cuisine locale et plus particulièrement des produits de la mer grâce à la pêche du jour : poissons et crustacés pour lesquels on choisit la cuisson.
Comme dans tous les restaurants des Açores, on commence par un fromage frais, sorte de mise en bouche posée systématique sur la table, qui alterne selon les adresses avec un fromage à pâte dure. Nous avons ensuite choisi quelques limpets à la plancha (ce sont nos chapeaux chinois bretons!), du thon snacké et du poulpe en ragoût. Et pour finir en beauté, la tuerie locale : un gâteau à l'ananas, très proche de la version de notre enfance!
Et pour ne rien gâcher, l'accueil est super chez Tasca.

Tasca
Rua do Aljube, 16
Ponta Delgada
São Miguel



Cantinho do Cais

Cantinho a été le rayon de soleil d'une journée où il n'en finissait pas de pleuvoir. Ici, c'est zéro chichi et on signe pour un repas complet, très roboratif et peu cher. On ne vous demandera votre avis que pour le plat principal : quel poisson et comment? Pour le reste, il faut se laisser guider sans trop se poser de question, et savourer. Au menu : bouillon de vermicelles, poisson frit et surtout une délicieuse soupe de poisson aux légumes et pain qui nous a réchauffé le cœur et émoustillé le palais.

Cantinho do Cais
Rua do Ramal
Sao Bras, Porto Formoso
São Miguel



Pour parfaire le tour de toutes les bonnes choses que nous avons goûtés, voici la suite en images!
Poulpe rôti; sardines frites; Ribeira dos Caldeirões

Les produits de la mer sont évidemment mis à l'honneur un peu partout : le poulpe se mange avant tout rôti en ragout, les poissons sont souvent frits ou à la plancha (thon snacké, sardines grillées, etc.), sans oublier les délicieuses boîtes de conserve.

Falaises de Mosteiros; bolos levedos et fromage de San Jorge; pique-nique-barbecue en préparation

Nous avons goûté également à la coutume des barbecues en plein-air dans les magnifiques espaces aménagés à cet effet aux quatre coins de l'île : eau courante, barbecue en dur, hortensias et souvent la proximité d'un miradour, autant dire un cadre très commode et agréable pour faire griller boudin et maïs locaux. Les bolos levedos et le fromage de San Jorge ont accompagné chacun de nos pique-nique, inlassablement. Mmmh les bolos, quelle découverte! Ils ont des allures de muffins anglais mais sont en fait plus dodus, plus gourmands et un peu sucrés. Avec le fromage, c'est une merveille, grillé au petit déjeuner, c'est un bonheur!

Queijadas de Vila Franca; Vila Franca do Campo; cozido d'O Miroma

Outre les gâteaux à l'ananas, il n'y a guère que les queijadas da villa qui sont à la carte de chaque restaurant côté dessert. Cette spécialité de Vila Franca do Campo a la forme d'un gâteau rond, est couvert de sucre glace et fourré d'une préparation assez sucrée à base d'œufs et de fromage. Enfin, du côté des caldeiras comme à Furnas, on mange le cozido, cuit naturellement dans le sol dans les caldeiras bouillantes des environs : c'est une sorte de pot-au-feu cuit à l'étuvée avec plein de viandes différentes, du boudin et des légumes (chou, carotte, navet, patates douces, igname, etc.).
Parc de Terra Nostra; rochers de Mosteiros; plantation de thé "Cha Formoso"
Pour la suite de la visite de São Miguel, c'est par ici.

mardi 1 septembre 2015

Les ananas : des Açores aux tampons

Il paraît que c'est la rentrée : cartable, école, travail et fin des vacances. Tout cela étant bien loin pour nous, je préfère détourner les fournitures, rêver aux dernières ou prochaines escapades et penser qu'il y a encore un petit bout d'été qui nous sera réservé.
Je vous présente donc le dernier de mes bricolages, plein de soleil : un tampon fait maison à partir d'une gomme. Pour premier motif, j'ai choisi un ananas car il a accompagné nos récentes destinations dans les îles, à commencer par les Açores où il y en a partout.
Ces tampons sont faciles à réaliser et leur effet est assuré : pour customiser un papier cadeau, agrémenter des cartes postales ou décorer des carnets de voyage. Autant dire que c'est le début d'une nouvelle collection-passion avec nombre de déclinaisons en perspective.

Méthode puis récré au milieu des plantations d'ananas!





















Matériel nécessaire :
  • une gomme neuve
  • une gouge, un scalpel ou un cutter
  • un crayon de papier
  • de l'encre (encreur pour tampon, feutre Posca, etc.)


La technique n'est pas nouvelle : il suffit de prendre une gomme classique et de creuser autour d'un motif choisi pour le laisser en relief. Avant d'attaquer quoi que ce soit sur la gomme qui sert de support au tampon, je vous conseille de bien choisir votre motif et de le dessiner au préalable sur un brouillon. J'ai donc griffonné trois/quatre ananas sur un carnet, avant de choisir la forme de ses tiges et s'il serait plutôt dodu ou non. Je l'ai dessiné une dernière fois au crayon de papier sur la gomme qui servira de tampon.



Une fois le motif sur la gomme, il faut soigneusement évider tout ce qui correspond à des traits et dégager tout l'extérieur du dessin. Mieux vaut s'équiper d'un stylet scalpel, bien plus précis qu'un cutter qui m'a valu quelques loupés et un ananas creux sur le côté :/ Je ne me suis pas embêtée, j'ai laissé les traces de crayon de papier s'il en restait, j'ai juste pris soin de bien nettoyer toutes les particules de gommes qui pouvaient rester coincées, en utilisant un cure-dent.

Le verdict se fait au moment de la première mise en couleur du tampon. Selon la taille du motif et le nombre de couleurs que vous souhaitez obtenir, il vaudra mieux utiliser un gros encreur (plus rapide mais qui encre tout d'un coup) ou des feutres types Posca plus ou moins épais (c'est plus long mais on peut mixer les couleurs pour un même tamponnage).



Balade entre les ananas des Açores
Loin de ressembler aux tropiques avec des plages de cocotiers, et sous ses airs de Bretagne ou d'Irlande, les Açores n'en sont pas moins exotiques. Fougères arborescentes, palmiers, bananiers mais aussi ananas alternent avec les hortensias, agapanthes et immenses prairies vertes. Petite balade parmi les ananas des Açores pour vous inspirer de jolis motifs !

Serres de la plantation Augusto Arruda à Faja de Baixo, Sao Miguel

Sur le marché de Ponta Delagada, Sao Miguel

lundi 24 août 2015

Petits poivrons farcis au riz, chorizo, légumes et feta

C'est la saison des farcis!

Pas de recette figée pour nous mais des variations au gré du marché et de ce que nous inspire le contenu de notre cuisine. Pour la farce, on opte souvent pour une base avec du riz, cuit façon risotto, et des légumes. Mais une chose est sure, on aime bien utiliser les petits poivrons verts de Marco, petits, biscornus et au goût légèrement amer.



Ingrédients (pour 4 personnes)
  • 10 petits poivrons verts
  • 1 verre de riz
  • 2 petits oignons
  • 1 petite courgette
  • 1/2 chorizo
  • 100 g de feta
  • 30 cl de bouillon de légumes (l'utiliser chaud)
  • 1 verre de vin blanc
  • de huile d'olive
  • sel, poivre

Préchauffer le four à 190°C.
 
Préparer le chorizo et les légumes
Faire revenir 1 oignon émincé dans un filet d'huile d'olive. Ajouter le chorizo coupé en petits dés. Cuire 2 à 3 minutes. Ajouter 2 poivrons émincés et les courgettes en très petits dés (aubergines ou tomates font aussi l'affaire). Faire cuire 5 minutes maximum. Saler. Arrêter la cuisson quand les légumes sont encore un peu croquants. Débarrasser les légumes et e chorizo de la poêle.

Préparer le riz
Toujours dans la même poêle, faire revenir le deuxième oignon dans un peu d'huile d'olive. Ajouter le riz et mélanger jusqu'à ce qu'il devienne translucide. Verser le verre de vin et saler. Mélanger constamment. Lorsque le vin est évaporé, ajouter une petite louche de bouillon. Dès qu'elle est évaporée, en ajouter une autre jusqu'à garder une cuisson al dente du riz, qui doit rester un peu croquant sous la dent. En 15 minutes maximum, votre riz doit être cuit.
Ajouter le chorizo et les légumes dans le riz.

Garnir et cuire les poivrons
Laver et couper les poivrons en deux dans le sens de la longueur. Enlever les pépins et garnir généreusement chaque moitié de poivron du mélange à base de riz.
Couper quelques dés de feta et les ajouter sur le dessus des poivrons.
Faire cuire pendant 30-40 min le temps que les poivrons soient cuits et le dessus des farcis tout doré.

J'adore quand une partie des petits grains de riz croustille sous la dent :)

mardi 11 août 2015

De l'été dans l'assiette : fruits rouges, crème citron et streusel

C'est l'été, les dessert s'allègent, mais on n'en oublie pas pour autant de les rendre gourmands!
Une crème au citron, de jolis fruits frais tout juste cueillis et un streusel tout croustillant s'allient pour ce dessert à l'assiette.


Ingrédients (pour 4 personnes) :

Pour la crème citron
  • le zeste d'un citron
  • 100 g de jus de citron (l'équivalent de 2 citrons)
  • 100 g de sucre en poudre
  • 1 CS de Maïzena
  • 2 œufs
  • 100 g de beurre
Pour le streusel
  • 60 g de farine
  • 45 g de sucre en poudre
  • 40 g de beurre à température ambiante
  • 1 pincée de sel
500 g de fraises et framboises
1/4 de zeste de citron (facultatif)


Préparer le streusel
Mélanger le sucre, la farine et le sel. Ajouter le beurre et amalgamer le tout à l'aide des doigts pour former un sable grossier.
Le parsemer sur une plaque recouverte de papier sulfurisé et enfourner une dizaine de minutes à 200°C.
Laisser refroidir au sortir du four.

Préparer la crème au citron
Prélever le zeste d'un citron. Le mélanger au sucre.
Dans une casserole, mélanger les œufs battus, le jus des citrons et le sucre.
Faire chauffer le mélange en remuant sans cesse jusqu'à ce qu'il épaississe un peu. Retirer du feu et laisser refroidir.
Lorsque la préparation est tiède ajouter en deux ou trois fois le beurre et remuer énergiquement pour qu'il s'incorpore bien à la préparation et jusqu'à l'obtention d'une mélange lisse.
Placer au réfrigérateur.

Dressage des assiettes
Au moment de servir, déposer dans des assiettes à dessert 2 à 3 cuillères à soupe de crème au citron. Planter délicatement les fruits dedans. Parsemer le tout de streusel. Râper finement un peu de zeste de citron sur le dessus.

dimanche 12 juillet 2015

Aubergines rôties et grenade (recette d'Ottolenghi)

Quoi de mieux en ce moment qu'un peu de fraîcheur et de légèreté ?
Avec ce grand classique d'Ottolenghi, vous serez servis : aubergines confites aux épices, sauce au yaourt et grains de grenade éclatant en bouche pour un équilibre à la fois inattendu et évident.



Ingrédients pour 6 personnes :
  • 6 aubergines
  • 150 g de yaourt à la grecque
  • 1 grenade
  • huile d'olive
  • un citron
  • du zaatar, sumac ou 4 épices
  • 1/2 gousse d'ail
  • sucre
  • sel, poivre

Préchauffer le four à 190°C.

Laver et couper les aubergines en deux dans le sens de la longueur. Les déposer sur une plaque recouverte de papier sulfurisé, côté peau sur le papier. Entailler avec un couteau et en forme de quadrillage la chair des aubergines pour qu'elles cuisent mieux. Les arroser d'huile d'olive et les assaisonner de sel, d'un peu de sucre et de quelques épices comme du zaatar  (à défaut, avec du 4 épices ou du sumac c'est également très bon). Enfourner pour 3/4 d'heure.

Préparer la sauce : mélanger le yaourt, un filet de jus de citron, l'ail écrasé à la lame du couteau, 2 cuillères à soupe d'huile d'olive. Saler et laisser reposer la sauce une bonne heure au frigo pour qu'elle s'aromatise bien.

Ouvrir la grenade et détacher un à un les grains. Réserver au réfrigérateur.

Au moment de servir, disposer les aubergines à température ambiante sur des assiettes. Les arroser de sauce au yaourt et les parsemer généreusement de grenade.

Régalez-vous bien!

jeudi 9 juillet 2015

Cookie sticks au chocolat et beurre de cacahuètes

Révolution pour mes quatre heures!

Des cookies, il y en a un peu partout sur le blog et minimum une fois par semaine dans ma cuisine! Mais à force de les faire toujours tout ronds, je me suis demandée si je ne tournais pas également en rond!
Pour changer, voici des cookies tout allongés et quasi carrés : les cookie sticks! Et avec une première apparition sur le blog, le beurre de cacahuètes s'immicise dans la recette, spécialement pour S.



Ingrédients (pour une trentaine de cookie sticks) :
Inspiré de la recette de La Popotte de Manue
  • 220 g de farine
  • 1/2 cc de bicarbonate de soude
  • 1/2 cc de sel
  • 110 g de beurre mou
  • 50 à 60 g de beurre de cacahuètes (2 grosses CS)
  • 75 g de sucre 
  • 75 g de cassonade
  • 1 œuf
  • 120 g de pépites de chocolat noir

Préchauffer le four à 180 °C.

Travailler le beurre, le beurre de cacahuètes et les sucres à l'aide d'une fourchette jusqu'à l'obtention d'un mélange homogène. Ajouter l’œuf et mélanger de nouveau. Dans un autre récipient, mélanger la farine, le bicarbonate de soude, le sel et 90 g des pépites de chocolat. Ajouter ce mélange au premier et amalgamer rapidement le tout en une boule de pâte.

Sur une plaque recouverte de papier cuisson, étaler la pâte en gardant 1 cm d'épaisseur. Déposer les pépites de chocolat restantes en surface et appuyer légèrement dessus pour qu'elles s'accrochent.

Enfourner pour une quinzaine de minute, jusqu'à ce que cela prenne une couleur légèrement dorée. Laisser refroidir 5 min mais pas plus. A l'aide d'un grand couteau, découper des barres.

lundi 25 mai 2015

Plaisirs andalous : adresses gourmandes

Petit retour en arrière sur nos vacances de l'été dernier en Andalousie, pour vous donner l'idée d'y passer, s'y attarder, écarquiller grand les yeux et se régaler!

Azulejos de la capilla de San Bartolomé à Cordoue

L'Espagne s'est vraiment révélée à nous lors de ce voyage, et quelle découverte! En quelques jours à Grenade, Cordoue, Séville et Málaga, nous avons goûté nombre de spécialités gastronomiques et culturelles.

GRENADE : l'enchantement

Premier stop, première claque : l'Alhambra, l'Albaicin, notre studio biscornu dans le Sacromonte, la vue magique sur l'Alhambra depuis notre terrasse et les premiers tapas dégustés dehors pour quelques euros : jambon ibérique, poulpe a la gallega, croquetas et les fameux pimientos de Padrón - petits piments doux, verts et allongés, juste frits puis passés au gros sel avant d'être picorés!
L'Alhambra à Grenade

El Horno de Paquito
calle San Buenaventura
quartier de l'Albaicin
Granada
El Horno de Paquito est situé au cœur de l'Albaicin, sur une grande et agréable place en retrait des zones les plus touristiques et animées du quartier : de bons tapas sont apportés avec les verres pour mettre en bouche et la paëlla est plutôt sympathique.

L'Alhambra et la délicieuse pastela moruna de la pasteleria Lopez-Mezquita à Grenade

calle Reyes Catolicos, 39
Granada
Pas mal de petits délices dans cette pâtisserie-salon de thé, mais la star, c'est la pastela moruna, sorte de pastilla de poulet, sucrée comme un gâteau, quel régal!
Et petit clin d’œil pour les délicieuses boîtes de conserves de fruits de mer de la marque Conservas de Combados achetées dans une épicerie fine. Calamars farcis, poulpes ou moules accompagnent à merveille les apéros (possible de les trouver en France...)!

La Oliva
calle Rosario, 9
Granada
Épicerie fine-cave à vin, la Oliva est une bonne adresse pour faire quelques emplettes gourmandes. Cela ne ressemble ni à une boutique ni à un restaurant : peu de choix et prix un peu élevés, mais c'est la rançon de la qualité et vous avez la possibilité de tout goûter. On y trouve huile d'olive, fromage, vin et charcuterie, ainsi que quelques produits secs. Nous sommes notamment repartis avec de très bons morceaux de lomo et chorizo.


CORDOUE : la douceur

Avant tout visitée pour la Mezquita, Cordoue nous a charmé pour ses jolies places et ses quelques trésors un peu plus en retrait comme la chapelle de San Bartolomé et le quartier de San Basilio. C'est là que nous avons découvert le gaspacho blanc (ajo blanco) cuisiné à base d'amande, d'ail et d'huile, et les calamars aux fèves...mmmh les sepia con habas!

L'Alcazar et la Mezquita, à Cordoue

La Cavea
plaza de Jerónimo Páez, 7
Córdoba
Sur la très agréable place du musée archéologique, ce café-restaurant offre un large choix de tapas pour seulement quelques euros : boquerones, bon jambon, chorizo cuit au vin rouge, ou encore salmojero qui est un gaspacho un peu plus épais agrémenté souvent de dés de jambon ou de poisson cru.
On dit même un grand Oui! au guitarrero, habitué de la place, qui rend encore un peu plus douce la soirée!


Pasteleria du couvent Santa Isabel de los Angeles
calle de Santa Isabel, 13
Córdoba
Gâteaux du couvent de Santa Isabela et palacio de Viana, à Cordoue
Le couvent de santa Isabela de los Angeles se trouve à deux pas du palacio de Viana. Les sœurs ont installé leur pasteleria à côté de l'entrée de l'église et proposent de bons gâteaux juste derrière des barreaux (drôle d'effet, mais ce sont les règles) : des almendrados, gâteaux très friables à l'amande, et des sortes de chaussons aux cheveux d'ange (cabello de angel, qui est une confiture caramélisée de courge), LA spécialité sucrée en Andalousie!
Ces derniers se déclinent sous différentes formes dans toute la région : chaussons fourrés, cortadillos (deux gâteaux sablés avec une couche de confiture au centre) et pasta flora qui s'émiettent souvent dans leur sachet avant même d'avoir eu le temps de les gober.


SÉVILLE : l'effervescence

Séville a été notre troisième étape. Après avoir déjà mangé pas mal de tapas et d'azulejos lors de nos précédentes étapes, on était toujours autant insatiable et Séville a été le bouquet final : les tapas et les verres qui s'enchaînent jusque tard, des places bondées, des gens qui arpentent les rues à n'en plus finir, les patios qui s'ornent des plus beaux décors et ce parapluie acheté pour affronter la pluie (car un voyage dans l'une des plus chaudes villes d'Europe sans affronter la pluie n'aurait pas été l'un des nôtres :)


Azulejos (casa de Pilatos), clocher de San Ildefonso, vue depuis la Giralda, patio de la casa de Pilatos, à Séville

Côté adresse, plus que jamais des tapas, tout autant sophistiqués que d'une grande spontanéité.

Alvaro Peregil. La Goleta
Mateos Gago, 20
Sevilla
C'est à La Goleta, à l'entrée du charmant quartier de Santa Cruz, que nous avons dégusté nos premiers tapas sévillans à l'ombre d'un oranger. Dans cette ruelle typique aux jolies façades ponctuées de balcons, il n'a pas fallu bien longtemps pour que nous soyons envoutés par Séville. Les sandwichs de bacalao (morue) au salmorejo et les quelques morceaux de délicieux fromages (jamais sans les picos!) nous ont rapidement mis dans l'ambiance, sans oublier les verres de manzanilla (à 80 centimes, histoire de se la coller rapidos...)!





La Pepona
Javier Lasso de la Vega, 1
Sevilla
Restaurant au cadre moderne, pas de menu mais une jolie carte de tapas bien préparés. Dans l'assiette : plusieurs petites bouchées (toasts de sardines marinées, coca de thon) ou de vrais petits plats (caille marinée et blé cuit, cou de chevreau) de 3 à 6 euros : fins, élaborés, délicieux!
Les prix sont si attractifs et les propositions alléchantes qu'on multiplie les assiettes à partager. Et à raison, car l'addition reste plutôt douce!










Jesus del Gran Poder, 31
Sevilla
Des assiettes modernes et jolies, un cadre très sympa. Très bon repas mais menu dégustation qui s'est révélé sans grande surprise à part un bon maquereau mariné et une glace étonnante à la menthe avec granité de genièvre et crème à l'orange. On optera pour la carte la prochaine fois!







La Cantina, dans le Mercado de la Feria
calle Feria

Sevilla
Ambiance locale garantie : les sévillans du quartier ont l'air de se donner rendez-vous ici à l'heure du déjeuner. Tout le monde parle fort pour réclamer la commande et converser. La carte propose surtout des fruits de mer et poissons (calamars, seiches, couteaux, sardines, boquerones, etc.) pour lesquels il faut préciser la cuisson souhaitée (frit, plancha ou cru). Les prénoms sont criés dès que les assiettes sont prêtes, et tout le monde gobe debout les sardines, ne laissant plus que l'arrête centrale sur le comptoir. L'addition se fait au marqueur sur le mur en faïence et s'efface d'un coup de poignet avant de reprendre de nouvelles listes de victuailles en commande.

Convento Santa Inès
calle Maria Coronel, 5
Sevilla
Comme dans le couvent Santa Isabela de Cordoue, les sœurs préparent et vendent ici des biscuits traditionnels. Le mode d'achat est très particulier puisque les religieuses sont privées de tout contact visuel avec les visiteurs. À l'entrée, vous ne verrez rien d'autre qu'une liste de gâteaux, une sonnette et un vieux tourniquet en bois et azulejos pour faire la transaction. Expérience insolite mais quelque peu déconcertante!


MALAGA




Málaga a été une toute petite escale avant de prendre l'avion pour faire nos dernières emplettes et déguster nos derniers tapas. Nous ne saurions que trop vous conseiller le marché couvert : la moitié des enseignes sont des comptoirs pour manger debout sur le pouce et l'autre moitié pour faire des courses. Nous nous sommes installés au comptoir d'El Yerno qui propose avant tout des fruits de mer : on les regarde, on les choisit en vitrine, puis on indique si on les souhaite crus, cuits à la plancha ou frits. Un régal pour une petite addition!

El Yerno
Mercado Central de Atarazanas
calle de las Atarazanas, 10
Málaga
Difficile de faire un choix avec une carte si alléchante de produits de la mer! Ici tout est ultra frais et donne envie. Pour finir en beauté, ce sera finalement pimientos de Padrón, boquerones et poulpe, sans oublier le petit verre de manzanilla! Qu'il est doux de manger si bon et si simplement accoudé au comptoir!

COVAP
calle Granada, 17
Málaga
Durdur de s'y retrouver parmi tous les vendeurs de jambon ibérique... Du bellota!!! Oui mais lequel? Et le chorizo? C'est plutôt inégal et hasardeux...
En allant chez Covap, moins de risque! Cela nous a paru être une valeur sure, et au moment de la dégustation nous n'avons pas été déçus. Il y a différentes gammes de prix, des morceaux déjà découpés et emballés si bien qu'on peut choisir exactement le poids (et le prix...) qu'on recherche. Il s'agit en fait d'une coopérative du nord de l'Andalousie, vendant fromage et charcuterie.
Toutes les boutiques sont dans la région (Málaga, Cordoue pour les villes traversées) à l'exception d'une à Madrid.

L'Alhambra, vu depuis l'Albaicin à Grenade


Pour prolonger la visite, c'est par ici.

dimanche 1 mars 2015

Feuilles de chou farcies à l'agneau, façon Mavrommatis

Savez-vous farcir des choux, à la mode, à la mode?

C'est un premier coup d'essai pour nous, et à la mode méditerranéenne! Avec le bon goût de l'agneau qui fond dans la bouche, quelques herbes et épices du sud... Résultat concluant et pas si éloigné de la version originale de Mavrommatis, le chef chypriote du 5e arrondissement à Paris qui sévit dans le quartier de Censier pour notre plus grand plaisir.
La recette vient du livre Les délices d'Aphrodite, 80 recettes grecques qui permet de reproduire quelques uns des plats à la carte des restaurants "Mavro" pour les intimes, non sans une certaine appréhension parfois compte tenu du nombre de préparations intermédiaires et d'ingrédients nécessaires pour réaliser les recettes. Il n'y a pas de mystères, un plat savoureux c'est aussi plein de petits détails, mais vous verrez, rien de sorcier pour celui-ci!

Si ce n'est pas compliqué c'est tout de même un peu long, surtout dans une toute petite cuisine comme la nôtre : faire blanchir une cinquantaine de grandes feuilles de chou s'est vite révélé un peu encombrant et fastidieux... Bref, mieux vaut avoir quelques heures devant soi.


Ingrédients (pour une vingtaine de choux farcis) :
  • 450 g d'épaule d'agneau hachée
  • 2 choux verts moyens (pour avoir une bonne trentaine de grandes feuilles à farcir et accompagner le plat avec un peu de chou en plus)
  • 500 g de tomates (fraîches ou déjà pelées en conserve, hors saison c'est même conseillé)
  • 80 g d'oignons blancs frais
  • 80 g de blanc de poireau
  • 80 g d’échalotes
  • 3 gousses d'ail
  • 1/2 cc de cannelle
  • 1/2 cc de cumin
  • 12 brins de ciboulette
  • 3 branches d'aneth
  • 8 feuilles de menthe
  • 1/2 botte de persil
  • 50 g de riz rond (arborio)
  • 10 cl de vin blanc
  • 20 cl de bouillon de volaille
  • huile d'olive
  • sel, poivre du moulin
  • le jus d'un demi citron

Préparer la farce

Éplucher et hacher les oignons, les échalottes, l'ail et le blanc de poireau. Réserver.
Émonder et épépiner les tomates (les égoutter simplement s'il s'agit de tomates déjà pelées). Les couper en petits dés. Réserver.
Laver et ciseler les herbes. Réserver.

Faire chauffer 3 CS d'huile d'olive dans une sauteuse. Faire revenir les échalotes, oignons et blancs de poireaux et laisser suer 4 min en remuant avec une cuillère en bois.
Ajouter l'ail et l'agneau. Faire revenir pendant 5 min sans cesser de remuer. Ajouter le vin et la moitié du bouillon. Laisser réduire quasiment à sec. Ajouter les 2/3 des dés de tomates, les épices, du sel et du poivre.
Laisser cuire 30 min en remuant très régulièrement.
Retirer du feu et ajouter les herbes ciselées. Rectifier l'assaisonnement. Mélanger et laisser refroidir.

Lorsque le mélange est tiède, ajouter le riz non cuit. Mélanger de nouveau pour lier tous les ingrédients.

Préparer les feuilles de chou

Effeuiller délicatement les choux et faire blanchir les feuilles dans un grand volume d'eau salé, par série d'une dizaine, 5 bonnes minutes à chaque fois. Les égoutter et les sécher autant que possible avec du papier absorbant.

Garnir les feuilles de choux et finaliser la cuisson


Réserver les plus belles et les plus grandes feuilles pour les farcir, les autres serviront plutôt pour l'accompagnement.

Prendre une feuille et déposer une cuillère à soupe de farce sur un des côtés. Replier les côtés de la feuille sur la viande. Puis rouler la feuille par-dessus de la farce pour former une petit paquet. Couper le surplus de feuille de chou. Déposer la feuille dans une cocotte ou une sauteuse aux bords assez hauts.
Renouveler l'opération jusqu'à épuisement de la farce.


Mélanger le reste de bouillon avec le reste de dés de tomates, le jus de citron, 4 CS d'huile d'olive. Saler, poivrer. Allonger avec un petit verre d'eau. Verser ce mélange sur les feuilles de chou farcies dans la cocotte. Couvrir les choux farcis avec les grandes feuilles de chou restant. Poser une assiette dessus pour faire du poids sur les choux. Laisser cuire à petit frémissement pendant 40 min.



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Impossible de vous proposer une recette de Mavrommatis sans faire l'éloge de ses enseignes. Car s'il y a bien une adresse de restaurant grec ou plus précisément chypriote à retenir pour Paris c'est celle-ci! Nous avons la chance d'habiter non loin de leur fief historique : entre le restaurant gastronomique, le bistrot (Les Délices d'Aphrodite), le traiteur et la cave à vin pour manger sur le pouce, nous sommes aux anges :)

Dans chacune des adresses, les mêmes produits de qualité et préparations de base sont utilisés pour créer des plats de plus en plus raffinés, du sandwich de la cave à vin aux superbes assiettes gastronomiques.
Les keftédès sont sensas', les feuilletés à l'agneau ou au fromage savoureux à souhait, les dolmadès jouent des coudes sur le podium avec ceux de "Nanou" (une chance d'avoir goûté ceux-là aussi!), la moussaka est juste parfaite, entre briami ou ktipiti mon cœur balance à chaque fois, et le restaurant gastronomique propose une cuisine méditerranéenne fine, renouvelée, pleine de surprises (Mmmh le poulpe grillé! la fricassée d'artichauts aux palourdes! le fenouil confit en dessert!).
Bref il y en a pour tous les budgets mais avec toujours la même qualité. Ne passez pas à côté sans vous attabler si vous êtes dans le coin!


 Repas type Aux Délices d'Aphrodites : Keftéfès et Baklawas...


Le Mavrommatis 
42 rue Daubenton
75005 Paris

Les Délices d'Aphrodite
4 rue Candolle
75005 Paris

Boutique Mavrommatis Censier
47 rue Censier
75005 Paris

La cave à vin Mavrommatis
49 rue Censier
75005 Paris
et quelques autres adresses encore par ici