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jeudi 26 décembre 2013

Cake pops chocolat-orange

Ce n'est pas si souvent qu'il y a des restes de gâteaux par chez nous, mais après avoir réalisé le marbré magique, une quantité non négligeable se retrouvait inutilisée, l'occasion parfaite pour se lancer dans les cakes pops.

Pour ceux qui ne connaissaient pas, petite session de rattrapage!
Les cakes pops sont des gâteaux en forme de boule, sans cuisson, montés sur des bâtons, façon sucettes. Leur intérêt réside surtout dans le fait que c'est une manière sympa et rapide de recycler des restes de gâteau.
Le principe est donc de mélanger systématiquement une base de gâteau (type cake et réduit en miettes) à un liant qui va figer le tout : fromage frais, ganache, confiture, crème de marron ou autre.
Vous pouvez bien sûr préparer un gâteau spécifiquement pour cela ou faire cuire de la pâte à gâteau dans des moules à cake pops mais je trouve que cela perd un peu de son intérêt, seule la forme reste alors intéressante.
Côté goût, ces bouchées sont assez proches de petites truffes.

Pour le premier essai, j'ai voulu retrouver mon association fétiche de Noël : orange-chocolat


Ingrédients :
  • les restes d'un gâteau au chocolat
  • de la confiture d'orange
  • du chocolat noir pâtissier
  • des décorations type vermicelles, nonpareilles

Façonner les boules
A l'aide d'un mixeur, réduire en miettes les restes de gâteau. Ajouter de la confiture jusqu'à l'obtention d'une pâte qui pourra se façonner facilement à la main.
Rouler des boules de pâtes entre les paumes de la main et les laisser figer une bonne demi-heure au réfrigérateur.

Transformer les boules en sucette
Faire fondre au bain-marie du chocolat pâtissier.
Afin de bien souder les bâtons de sucettes aux boules, planter le bâton, le retirer, le tremper dans le chocolat fondu et le repiquer au même endroit dans la boule de gâteau. En refroidissant (attendre un bon quart d'heure), le chocolat va bien maintenir le bâton au gâteau. Vous pourrez ainsi manipuler plus aisément les sucettes sans que le gâteau ne se fasse la malle.

Customiser les cake pops
Tremper les boules dans le chocolat fondu, tourner et égoutter. Les parsemer de décors et les déposer sur une feuille de papier sulfurisé pour que cela prenne.
Réserver et conserver au réfrigérateur.





Et puisque c'est Noël, je me suis dit que cela ferait un joli petit cadeau gourmand à offrir en famille. Je me suis donc armée de petits sachets, de twine et de masking tape, histoire de customiser rapidement un petit sachet individuel pour que les sucettes ne s'abîment pas.

Par contre je conseille de ne pas laisser trop longtemps les cake pops au chaud et de les conserver au frigo, car selon le liant utilisé, ils ont tendance à se ramollir.




jeudi 30 avril 2009

L'histoire de petit ours brun en guimauve ... un peu amoché

Savoir relever des défis ... faire fi des embûches ... persévérer ...

Faire des nounours en guimauve enrobés de chocolat, voilà le challenge que je m'étais fixé depuis quelques temps. Mais bien sûr pas n'importe comment : je souhaitais un rendu précis donc une méthode adéquate était à trouver!

Choisir la technique, essayer, se faire saccager son travail, ne pas perdre courage et recommencer ... Voilà l'histoire-recette de mes petits ours à la tronche un brun amochée!












Mon objectif était d'obtenir des nounours le plus proche possible du rendu de ceux trouvés dans le commerce. Pour cela, impossible de faire la technique du découpage de guimauve puis trempage dans le chocolat fondu : hors de question d'obtenir une guimauve enrobée d'une trop grosse couche de chocolat et qui ne soit pas en relief.
J'ai donc acquis lesdits moules en forme de nounours et commencé ma laborieuse expérience plus qu'approximative ! Parce qu'avouons-le, je ne suis pas bien équipée et le tempérage du chocolat et autres sciences chocolatées, je ne m'y suis pas encore plongée. J'ai donc choisi par défaut une technique simple, nécessitant peu de connaissance et de matériel et plutôt longue.


1re étape : mouler la couche supérieure de chocolat c'est à dire le fond des empreintes
Après avoir fait fondre le chocolat au bain-marie, l'appliquer en une fine couche à l'aide d'un pinceau dans le fond des empreintes d'un moule en silicone. Laisser le chocolat prendre (possibilité de le mettre dans le réfrigérateur pour les plus pressés mais en tant que nullos du maniement du chocolat, je crois que c'est mal de faire ca, voyez...)
Une fois que le chocolat commence à figer un peu, à l'aide d'une maryse, racler la surface du moule pour enlever le surplus de chocolat et ce qui déborde.
Mettre éventuellement une 2e fine couche de chocolat pour assurer un meilleur démoulage (...).
2e étape : préparer une guimauve nature
Pour la recette, je vous renvoie vers celle que j'utilise, version nature bien sûr. Par contre il ne faut vraiment pas trop travailler la guimauve c'est-à-dire ne pas attendre qu'elle soit trop épaisse : il faut qu'elle soit encore bien liquide pour avoir le temps de s'étaler uniformément dans les empreintes recouvertes de chocolat.
Tacher de remplir les moules rapidement car la guimauve s'épaissit rapidement.
Remplir donc les alvéoles de guimauve, en vous arrangeant pour qu'il y en ait environ 2 à 3 mm de moins que le haut des empreintes recouvertes de chocolat. Laisser prendre quelques heures.
3e étape : 2e couche extérieure de chocolat
Une fois la guimauve complètement sèche, la recouvrir de chocolat fondu au bain-marie, à l'aide d'un pinceau.
Laisser prendre.
4e étape : démoulage
Une fois que tout le chocolat est bien pris, c'est le moment tant attendu et risqué du démoulage : en exerçant une légère pression sur le dos des empreintes, tachez de faire sortir les nounours délicatement. Malheureusement comme le trahit très bien ma photo, une partie du chocolat est restée collée dans les moules! Sans parler du fait qu'à force de manipuler les moules, ces derniers commençaient à chauffer. La fine couche de chocolat a d'ailleurs gardé la trace de mes empreintes ...


Autant dire que malgré ces quelques manques de chocolat en surface, je n'étais pas peu fière du résultat. Mais revenons justement un instant sur cette histoire de persévérance et de challenge semé d'embûches : ma (presque parfaite) tournée, à peine démoulée et toujours pas goûtée, était gentiment "entreposée" dans le four (un manque de place momentané m'y obligeait) jusqu'à ce qu'un certain Dr Traitre décide d'allumer le four sans s'apercevoir de ce qu'il contenait ...

CATA-AGGLOMERAT-RAGE

Heureusement, déterminée comme je suis, je n'ai eu plus qu'à recommencer... après tout, il n'était plus question que de quelques heures de plus à faire fondre, tapisser et attendre ...


Épilogue technique :
- Le moule en silicone est une très mauvaise idée. Des moules en plastiques rigides spécial chocolat (en polycarbonate me semble-t-il) sont très certainement plus adaptés : un simple renversement des moules permettrait de faire tomber les chocolats. Le silicone colle au chocolat et surtout, il a l'inconvénient d'être mou et donc ici d'aider encore davantage au moment du démoulage à casser le chocolat autour de la guimauve! Mais je suppose que c'est aussi une histoire de tempérage du chocolat...
- Le fait de rajouter une 2e fine couche de chocolat dans le fond des moules n'est pas de trop, et rendra les nounours un peu moins fragiles pour le démoulage (j'oubliais, j'ai essayé la technique du tapissage de beurre dans les empreintes mais c'était peut-être un peu bête : le chocolat chaud le fait complètement fondre et se mélange à lui, donc je pense pouvoir dire que c'est tout à fait inutile)

Épilogue gustatif :
Parfait! En plus avec cette méthode la couche de chocolat autour de la guimauve est vraiment ultra-fine et le rapport guimauve/chocolat est pile poil ce qu'il faut!



Morale de l'histoire :

La technique découpage/trempage est beaucoup plus rapide mais le 4hbrclr a décidé d'avoir de grandes ambitions.
Et puis après tout, mouchetés de blanc ou pas, on s'en fout, ils étaient trop bons. Fondus ou entiers, ils se sont tout aussi bien mangés. Même Doody notre adorable petit chien n'y a pas résisté...

mercredi 31 décembre 2008

Orangettes et écorces d'orange

Les orangettes sont tout simplement mes chocolats préférés, alors pour finir l'année sur une touche de douceur et de gourmandise, voici la recette que j'utilise. Mais avant tout, je dois tout de même vous avouer que les réaliser soi-même est un peu long (compter 3 jours), mais il y a finalement peu de choses à faire et surtout, ça vaut vraiment le coup!























A quelques tout petit détails près, il s'agit de la recette de Pierre Hermé, in Larousse des desserts. (Pour ma part, je préfère faire un sirop sans épices pour garder le goût "nature" des oranges, puis laisser sécher une nuit entière les écorces avant de les enrober de chocolat : elles seront beaucoup moins humides mais toujours aussi fondantes et moelleuses)


Ingrédients (pour 100 à 150 orangettes) :
  • 6 oranges
  • 1 litre d'eau
  • 500 g de sucre en poudre
  • 250 g de chocolat dessert ou du sucre cristal


Jour 1 :
Laver et sécher les oranges. Prélever les écorces des fruits en gardant un petit cm de pulpe sur la peau. Pocher les peaux d'orange en les plongeant dans un grand volume d'eau bouillante. Les laisser 3 min dans l'eau revenue à ébullition. Les égoutter et les rafraîchir sous l'eau froide. Renouveler 2 fois cette opération. (Cette étape permet d'enlever l'amertume des peaux d'orange)

Préparer un sirop avec 1 litre d'eau et 500 g de sucre : mettre ces ingrédients dans une casserole sur feu doux. Lorsque le sirop est à ébullition, plonger les peaux d'orange et laisser confire à feu doux (tout petits bouillons) pendant 1h30 à 2h jusqu'à ce que les écorces soient translucides. Remuer régulièrement pour être sûr que ça n'attache pas.

Verser le contenu de la casserole (y compris le sirop) dans une jatte. Recouvrir de film plastique et réserver au réfrigérateur toute une nuit.

Jour 2 :
Le lendemain, laisser égoutter les écorces d'orange pendant une heure. Puis les détailler en fines lamelles. Les déposer sur une grille toute une nuit (ou une dizaine d'heures) pour qu'elles sèchent un peu.

Jour 3 :
Le surlendemain, enrober les écorces avec du chocolat ou du sucre cristal.

Pour les orangettes (avec du chocolat donc), faire fondre au bain-marie du chocolat pâtissier. Lorsqu'il est bien fondu, lisse et homogène, tremper une à une les orangettes puis les déposer sur une papier sulfurisé. Laisser prendre le chocolat quelques heures.
Pour des écorces d'orange natures, contentez-vous des les rouler dans du sucre cristal.


- Garder un peu de pulpe avec les écorces au moment de la découpe permet aux orangettes d'être beaucoup plus tendres, fondantes et douces. Ca change tout!
- Penser à placer les écorces d'orange et les orangettes dans une boîte en métal pour une meilleure conservation.
- A chaque fois, je fais moitié-moitié c'est à dire chocolat et nature : il faut varier les plaisirs et puis en sachets c'est plus joli!

Pour les truffes au chocolat et caramel que j'avais glissées dans ce sachet, j'aurais peut-être l'occasion de vous donner la recette une autre fois!

mardi 11 novembre 2008

Du coing 3 en 1 : pâte, confiture et gelée

Juste trois recettes ultra fastoches et incontournables pour cuisiner ce fruit délicieux mais étonnamment pas si courant! Le coing est en effet peu présent dans nos assiettes, sans doute en raison de son goût un peu particulier, de sa courte période de récolte qui le rend rare sur les étals et du fait qu'il n'est pas si facile que ça à cuisiner. Mais particulièrement en pâte de fruit, son parfum si automnal est un vrai régal!

Et généreuse comme je suis, voilà pas moins de 3 recettes d'un coup... bon, je vous l'accorde, rien de bien exceptionnel puisqu'avec les mêmes coings on peut cuisiner tout ça : le jus de cuisson permet d'obtenir la gelée tandis que la pulpe est utilisée pour la pâte de coing et la confiture (bref, un peu comme n'importe quel fruit finalement!)


























Ingrédients :
  • coings
  • sucre cristallisé
  • eau

Nettoyer, peler, épépiner et couper en dés les coings. Réserver les épluchures et les pépins pour les mettre dans une gaze. Placer cette gaze et les dés de coing dans une casserole. Recouvrir d’eau. Faire chauffer ce mélange jusqu’à ce que les dés de coing soient tendres lorsque qu'un couteau est piqué dedans. Dès lors qu’ils sont suffisamment cuits, verser le contenu de la casserole dans une passoire au dessus d’un saladier et bien laisser égoutter. Retirer la gaze.

Réserver toute l’eau ainsi récupérée pour faire la gelée.
La pulpe de coing permet d'obtenir la confiture et la pâte de coing.


Pâte et confiture de coing

La pâte de coing et la confiture s'obtiennent quasiment de la même façon, la principale différence étant le temps de cuisson. Généralement, vous choisirez de faire soit de la confiture soit de la pâte, mais si vous préparez des coings en grande quantité, n'hésitez pas à faire les 2 en même temps en interrompant la cuisson d'une partie de la préparation plus tôt!

Mettre dans une casserole la pulpe de coing et le même poids en sucre. Faire chauffer la préparation à ébullition : peu à peu le mélange devient de plus en plus orangé et épais. Remuer sans cesse pour éviter que le fond attache.

Pour obtenir de la confiture, interrompre la cuisson au bout de 5 min et verser dans des pots. La couleur de la confiture reste plutôt jaune.

Pour la pâte, poursuivre la cuisson pendant une bonne demi-heure : peu à peu la préparation devient de plus en plus orangée et s'épaissit. Verser cette pâte dans un plat à bords hauts et tapissé de papier sulfurisé. Eviter d'avoir une couche trop épaisse de pâte au risque qu'elle sèche mal (seulement 2 à 3 cm). Laisser prendre pendant une nuit au minimum. Le lendemain, retourner le papier sulfurisé sur un autre afin de bien faire sécher l’autre côté de la pâte de coing dans le cas où elle paraîtrait encore humide.
Pour détailler la pâte de coing, utiliser un couteau régulièrement trempé dans de l’eau chaude pour éviter qu’il ne colle à la pâte et n’abîme sa texture. Faire des rectangles, carrés ou autre que vous tremperez ou non dans du sucre cristallisé, c’est selon les goûts.
Pour une bonne conservation et éviter que les pâtes de coing ne durcissent et ne sèchent trop, les mettre dans une boîte hermétique.

Gelée de coing

Dans une casserole verser le jus obtenu lors de la première cuisson des coings et le même poids en sucre. Faire chauffer une bonne demi-heure à ébullition jusqu’à ce que la gelée épaississe et qu'elle se fige lorsque vous en déposez quelques gouttes dans une assiette froide. Verser dans des pots.


A titre indicatif :
avec 1kg de fruits (4 coings) non épluchés j'ai obtenu 700 g de dés de coing soit un pot de gelée et un pot de confiture ou un pot de gelée et une cinquantaine de pâtes de coing


Au fait, avec l'œil gourmand et affuté que vous avez, je suis sûre que vous vous demandez bien où a pu passer la confiture sur la photo ... Et bien à vrai dire je n'ai même pas eu le temps de la mettre en pot, elle a directement servi pour autre chose. Mais je vous laisse patienter encore quelques jours avant de savoir à quoi elle a servi ... un petit indice? ... bon d'accord : c'est rond, mignon, délicieux et on peut s'amuser à loisir avec couleurs et parfums! Encore un autre indice? ... Ah oui, c'est vrai, je me targue d'annoncer en ce moment à tout le monde que ça y est je sais les faire!

vendredi 25 avril 2008

Guimauves à la grenadine

Contrairement à l’idée que je m’en faisais et malgré quelques flottements pour les premiers essais, c’est super facile à faire les guimauves !

Voici donc une recette rapide pour des guimauves parfaites : moelleuses, fondantes, exactement la même texture que les vraies (enfin celles du commerce je veux dire…)

D’après Leçon de cuisine. Confiseries, par l'école de cuisine d'Alain Ducasse










Ingrédients (pour une bonne quarantaine de guimauves) :

  • 250 g de sucre en poudre
  • 6 feuilles de gélatine
  • 3 blancs d'oeuf (ou 90 g de blancs)
  • 2 cc de sirop de grenadine
  • quelques gouttes de colorant alimentaire
  • 60 g de sucre glace
  • 30 g de fécule de maïs (type Maïzena)


Mettre la gélatine à tremper dans un bol d'eau froide (il suffit de 5 à 10 min pour que les feuilles ramollissent).

Verser le sucre en poudre dans une casserole avec 8 cl d'eau. Faire chauffer à feu moyen jusqu'à ébullition. Laisser cuire en surveillant la montée de température avec un thermomètre jusqu'à 130°C.
Pendant ce temps, battre les blancs d'oeuf à l'aide d'un robot jusqu'à ce qu'ils aient une consistance mousseuse.
Quand le sirop atteint 130°C, le retirer du feu et le verser aussitôt mais doucement sur les blancs d’oeuf tout en laissant tourner le batteur. Ajouter la gélatine égouttée, puis l'arôme et les colorants toujours en laissant tourner le batteur. Continuer le mélange jusqu’à l’obtention d’une pâte épaisse et tiède.

Préparer l'enrobage : mélanger le sucre glace et la Maïzena dans un bol. Beurrer un plat (à gratin par exemple mais le top c’est un carré en inox posé sur une plaque) et saupoudrer avec une partie de l’enrobage. Une fois que le mélange blancs d'oeuf/gélatine/sirop est devenu plus tiède et ferme, le verser dans le plat. Poudrer le dessus de la guimauve avec de l’enrobage.

Laisser sécher 2 h à température ambiante.

Lorsque la guimauve semble prise et se décolle du plat, couper des cubes avec un couteau qu’il faut humidifier régulièrement en le trempant dans un bol d’eau chaude afin d’éviter que la guimauve ne colle au couteau.
Rouler les guimauves dans l'enrobage et retirer l'excédent en les tamisant dans une passoire. Il faut qu’il en reste le moins possible.


Par rapport à la recette originale, j’ai juste changé l’arôme et modifié le rapport sucre glace/Maïzena. La fécule de maïs n’ayant pas un très bon goût, j’ai préféré diminuer les proportions et mettre davantage de sucre glace. Mais attention à en mettre suffisamment car la Maïzena reste indispensable.


Maintenant que la recette est livrée et avant de donner quelques conseils, autant expliquer mes quelques mésaventures pour les 3 expériences réalisées le week-end dernier, c’est constructif !

n°1 : bizarrement guimauves parfaites (malgré un mélange final pas très épais)
n°2 : parfum citron: j’ai eu la main un peu lourde sur le jus de citron si bien que les guimauves n’ont jamais séché et le goût était trop prononcé, pas très bon
n°3 : les guimauves ont mis une journée pour sécher et elles ont fini par former une croûte de sucre/Maïzena en surface. En fait il y avait une épaisseur trop importante de guimauve dans le plat, j’aurais dû être plus patiente pour le temps de séchage…Mais l’intérieur était finalement plutôt pas mal.

Bref, ces quelques ratages m’ont au moins permis de mieux maîtriser la recette et maintenant je suis opé ! (merci à tous mes cobayes bien sûr…)


Conseils

  • Tout d’abord, il est possible d’obtenir un sirop à bonne température sans thermomètre : une fois qu’il arrive à ébullition, attendre encore 5 à 6 minutes avant de le verser sur les blancs d’œuf.
  • Il ne faut pas hésiter à laisser tourner un bout de temps le batteur une fois que tous les ingrédients sont mis pour obtenir une texture plus épaisse. A vrai dire, à chaque fois, je n’ai pas été assez patiente, mais la guimauve a pris quand même.
  • Utiliser les arômes en petite dose (après tout la « vraie » guimauve ça sent pas grand-chose et cela évite l’écœurement, ça paraît plus léger…)
  • Tout doit être prêt en même temps (sirop et blancs d'oeuf) car le mélange doit être chaud au moment où la gélatine est mise (l’eau froide permet à la gélatine de s’assouplir tandis que le mélange chaud la dissout et l’intègre au reste de la préparation)
  • Ne pas hésiter à laisser prendre la guimauve plus de deux heures, car selon l’épaisseur de la guimauve dans le plat, le temps de séchage me semble variable
  • Ne pas hésiter à varier les goûts : du sirop (c’est pratique, on en a toujours au moins un à la maison), des arômes artificiels (citron, orange…) mais aussi du miel, du sirop d’érable. Possibilité également de fabriquer soi-même son arôme directement dans le sirop en mettant des feuilles de menthe (version Clairotte), un peu de zeste de citron ou un peu de gousse de vanille…


Les guimauves se conservent près d’une semaine dans une boîte hermétique, mais bon, depuis quand faut-il une semaine pour manger une bonne tournée de guimauves ?!
A suivre dans les prochains essais de confiserie : les nounours en guimauve enrobés de chocolat