mercredi 21 janvier 2009

Cocotte de poulet aux morilles

Tiens si on inventait une recette?
Des idées, du talent, tout est réuni pour un mets délicieux...

donc ce soir c'est poularde rôtie sauce beurre de cacahuète et fondu de petits êtres bleus. Le secret de cette poularde rôtie, vous l'aurez compris, c'est bien évidemment sa sauce à base de beurre de cacahouète et de schtroumpfs fondus...

mouais, je la sens pas celle là, on n'y croit pas. Remettons nous au travail...

donc ce soir c'est spaghetti bolognuttela. Une recette forcément unique. Des spaghettis barilla n°5 (remember), de la viande de bœuf hachée, un pot de nutella de 250 g, un gros oignon. Encore une fois, je vous livre le petit secret de la recette : une tête d'aïl hachée dans le pot de nutella pendant au moins 5 heures. Imaginons cette sauce succulente, des spaghettis al dente, cette sauce succulente, de la bonne viande de bœuf,cette sauce succulente, un oignon rissolé et coloré à la perfection, cette sauce succulente, un parfum de basilic frais, c'est l'été, l'air est léger, cette sauce succulente, cette couleur, joe dassin, souviens toi c'était un jeudi, cette sauce succulente, la tête qui tourne, le haut le coeur, définitivement une idée de merde...


And now for my next number i'd like to return to the classics

ok messieurs les rappeurs, laissons l'originalité à Cyril Lil' Gnack, ce soir c'est donc cocotte de poulet aux morilles.





























Ingrédients (pour 2 personnes) :
  • 2 belles cuisses de poulet
  • 10 morilles séchées (dédicace à Olivier et son super plan morille)
  • 2 grosses cuillères à soupe de crème fraiche épaisse et pas allégée
  • 1 petit verre de vin blanc
  • 1 cocotte en fonte
  • 3 heures

"Aussi peu d'ingrédients et si merveilleux, je n'en crois pas mes yeux"


Avant de commencer à cuisiner, une petite précision sur la cocotte en fonte, merveilleux outil des plats qui mijotent lentement, et que je considère presque indispensable pour la réussite de ce plat.

Donc, mettre une grosse noisette de beurre dans la cocotte et un filet d'huile (de la classique pas d'olive). Attendre que le beurre fonde et soit bien chaud puis mettre les cuisses de poulet. Les saisir vigoureusement pour qu'elles colorent de chaque côté. Puis disons 5 minutes plus tard, baisser le feu, saler et ajouter un verre de petit vin blanc. Couvrir la cocote et baisser le feu au minimum du minimum, le top étant une plaque électrique très peu forte.

L'attente va être longue alors sortir un verre, boire un verre de vin puis deux puis...merde la bouteille.Toutes les 30 minutes, aller jeter un coup d'oeil, humer et s'autocongratuler de ces effluves paradisiaques.

Deux heures plus tard (l'attente a été délicieusement longue), découvrir la cocotte, remonter le feu et faire évaporer ce bon jus. Profiter de ces instants pour faire tremper les morilles dans de l'eau bien chaude. Quand le jus s'est évaporé en grande partie, mais pas entièrement, mettre les deux grosses cuillères de crème fraiche et les morilles. Mélanger, saler (point trop) et poivrer (point trop également), de nouveau couvrir la cocotte et diminuer le feu et c'est reparti pour une bonne 1/2 heure histoire que tous nos protagonistes fassent pleinement connaissance.

Préparer un bon riz (j'aime beaucoup le 3 riz taureau ailé).
Les cuisses de poulet sont succulentes, moelleuses, les morilles délicieusement gorgées de crème, la crème est merveilleusement infusée de la réduction de vin, du goût des morilles et de la viande, le riz agrémente idéalement ce plat, joe dassin chante "il était une fois nous deux", plus belle la vie!

6 commentaires:

Anne-Sé a dit…

Cette cocotte a l'air délicieuse... Quoique je suis bien tentée par les bolognutella !

Anonyme a dit…

Ah mon p’tit, ça sent bon les produits du terroir et de qualité par ici ! D’la bonne cuisse de poulet de Bresse, des morilles de nos sous bois et une belle crème écrémée main par une vraie laitière ! Et cette cocotte ! La fonte, oui, la fonte Monsieur ! Le meilleur allié de nos petits plats mijotés et concentrés en saveurs !
Les sauces aux schtroumpfs, c’est d’la merde ! Que du chimique !

Merci Maxime d’assurer la transmission de la bonne cuisine ancestrale et de promulguer les produits de nos terroirs. Je lis en toi l’avenir de la cuisine, petit !

Anonyme a dit…

maxime,

j'avoue que les différentes déclinaisons de ta cuisine sucrée salée sont un peu... un peu... un peu gerbos!!!

Mais toi le champion du brownies jambon blanc tout ça te fais pas peur! je suis prêt a gouter les bolognutella, je pense que ça peut être pas dégeux!

en tout cas la cocotte elle doit déglinguer, un grand classique ma fois! mais succulent!!!

bisous mon mamoux et a bientôt

Anonyme a dit…

s'il vous plaît Maxime, soyez le premier à mettre à notre disposition la bibliographie complète de Cyril Lil Gnak via Rapidshare

Merci d'avance

emi a dit…

je dirais meme plus Cyril Lil Gnak Gnak

sophie a dit…

ça aussi, ça me rappelle des souvenirs d'enfance